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OUVERTURE DE LA RENCONTRE
Albert Arséguel,
Professeur émérite Université Toulouse 1 Capitole
J’introduirai cette rencontre en rappelant que le doge de Venise lorsqu’on
l’interrogeait sur ce qui l’étonnait le plus à la Cour de Versailles, répondait
toujours : « c’est de m’y trouver ». C’est pour moi, avec plus de modestie,
la même chose aujourd’hui, car mes connaissances en matière de
Mutualité sociale agricole ne sont pas très importantes.
L’Université n’a pas toujours favorisé l’enseignement de la Sécurité
sociale, de la protection sociale. Permettez-moi de vous raconter une
anecdote : lors d’un colloque à Columbia, où j’étais un peu angoissé de
présenter devant une assistance nombreuse le syndicalisme et les relations
sociales en France, on m’a dit : « ce n’est pas un problème : quand vous ne
savez pas, vous enseignez, quand vous savez vous travaillez ». Moi, j’ai
un peu enseigné et je vais laisser la parole aux « sachants ».
Je voudrais simplement remercier ceux qui travaillent pour ce Comité
d’histoire et en particulier Michel Lages qui anime un comité convivial qui
attire du monde et c’est ça le plus important. Je suis ravi de voir le nombre
de personnes présentes aujourd’hui. Ce Comité par ailleurs fait preuve
d’originalité, car la protection sociale, a fortiori la MSA n’est pas dans les
goûts de l’Université, non par un manque d’intérêt mais parce que ce n’est
du droit qui permet aux enseignants de commenter les règles juridiques.
Il est donc intéressant d’avoir un creuset dans lequel on va pouvoir
intervenir et traiter en commun des questions propres à la Sécurité sociale.
Je rappelle la conférence particulièrement intéressante et très appréciée
d’Albert Anouilh lors du dernier conseil d’administration du Comité
régional sur le thème du Solidarisme et de la Sécurité sociale.
Je suis ravi de la présence de jeunes collègues qui s’intéressent plus
directement à ce droit de la Sécurité sociale, au régime agricole.
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