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Les intervenants

marquée, le département de l’Ariège appartient à ces terres de refuge sur lesquelles

les institutions demeurent imprégnées des particularismes locaux ». Mathieu
Peter a exposé les sources de la recherche et pour cette histoire immédiate,
évoqué les sources orales, notamment l’apport d’Albert Anouilh, direc-

teur honoraire de la MSA de l’Ariège. Dans son avant-propos, Mathieu
Peter le remercie pour « la passion avec laquelle il a incarné, au cours de

nos échanges fructueux, la mémoire vivante de la caisse ariégeoise ».

François Moncassin, Doctorant à l’Université Toulouse 1 Capitole a
exposé les « Permanences et particularités historiques et sociales ». Il est titu-

laire du Master 2 Histoire du droit et des institutions d’UT1 dont il est sorti
major de sa promotion avec une mention très-bien. Son mémoire a porté
sur Jean-Philippe Garran de Coulon1(1748-1816). De l’enquête à l’accusation

sous la Révolution (1789-1792), publié par l’Institut Fédératif de Recherche.
Il a élargi son thème de recherche à l’accusation sous la Révolution (1789-

1795), sujet de sa thèse en cours. Son « Histoire de la Mutualité Sociale
Agricole du Gers » de 140 pages a fait l’objet de deux Lettres d’information,
la n° 21 « La constitution de la Mutualité Sociale Agricole du Gers (1930-1959) »
(juin 2017) où il montre qu’au début des assurances sociales le monde

agricole gersois se préoccupe peu de la couverture de ses salariés par les
assurances sociales.

Dans le n° 22 « L’évolution de la Mutualité Sociale Agricole du Gers (1960-
2008) » de novembre 2017, l’auteur parle de « L’âge d’or », celui de la pré-
sidence d’Alexandre Baurens. Député depuis 1945, battu aux législatives

de 1958, il se consacre à la nouvelle Caisse de MSA du Gers résultant de la
fusion des caisses mutuelles agricoles opérée par le décret du 12 mai 1960.
Est notable l’influence des dirigeants du monde agricole au sein du

régime.

Si ces trois chercheurs en Histoire du droit connaissaient peu la sécurité
sociale et le régime agricole, ils se sont passionnés pour leur recherche et
ce nouveau domaine d’étude. Ils défendent le régime agricole et sa démo-

cratie sociale et suivent avec intérêt et assiduité les travaux du Comité
régional d’histoire de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées.

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