Page 2 - LIno23r
P. 2
Avant-propos de l’ancien Président de la MSA Tarn-Aveyron puis de la MSA MPN
A l’automne 1989 eut lieu à Rodez la journée nationale des caisses de MSA, quasiment toutes
départementales, avec pour thème « l’Avenir de la MSA » dans les vingt ans qui viennent sous la
présidence d’André Laur.
Jeune président de la caisse de l’Aveyron, j’étais convaincu tout comme François DUBEAU, directeur,
qu’il fallait poursuivre la réflexion pour agir dans l’intérêt de nos ressortissants. Notre caisse importante
avait de très bons ratios de gestion dans le classement national, nous aurions pu attendre pour nous
rapprocher avec une caisse voisine.
Il y avait dans l’institution un outil informatique commun (le CITIMAM) avec cinq caisses fondatrices de
Midi-Pyrénées et de l’Aude, avec un conseil et un comité directeur. Cela nous a beaucoup aidé dans
notre réflexion ; l’idée d’un rapprochement avec le Tarn fut sans doute plus facile, caisse presque
identique, très longue frontière entre les deux départements, beaucoup d’expatriés aveyronnais, monde
agricole et rural aux productions de polyculture-élevage similaire.
De plus, Guy LAVINAL, directeur à Albi ayant été cadre de direction à Rodez, Jean-Marc CAZALS
connaissant bien l’Aveyron, c’est dans la confiance qu’avec André GARROUSTE, nous avons envisagé
le rapprochement avec l’idée première de mutualiser des moyens, de faire mieux dans la gestion tout
en gardant une identité départementale forte. Nos deux conseils d’administration y furent associés,
comme le texte ci-après le décrit très bien, je dois me féliciter de l’engagement de tous les collèges ;
c’était l’époque de la réforme électorale avec plus de place pour les salariés du deuxième collège.
Jamais, pas une seule fois, notre démarche de rapprochement nous fit douter, ni reporter notre marche
en avant.
Au niveau national, une autre démarche se mit en place en Orne-Sarthe ; un directeur délégué de la
Caisse Centrale (M. PINSAULT) nous épaulait du mieux qu’il pouvait dans un environnement juridique
vide et pendant quelques années dans l’indifférence, j’ose l’écrire aujourd’hui, de beaucoup de
présidents et directeurs des autres départements.
Le rapprochement par la fédération avec le Tarn fut vécu avec volonté, j’oserais dire avec enthousiasme
et beaucoup de travail pour étudier les convergences dans l’action sociale, le partage des
responsabilités. Avec André GARROUSTE, le bon sens paysan fut de mise, il prit la responsabilité de
la présidence, je fus donc son premier vice-président.
De même pour l’équipe de direction, l’on mit en place une hiérarchie, largement approuvée par le
Conseil d’administration qui ne souffrit d’aucune contestation, Guy LAVINAL devenant le premier
directeur général, François DUBEAU devenant directeur général adjoint et devant lui succéder à sa
retraite.
Ce fut, malgré tout, beaucoup de réunions pour nos conseils d’administration, nos équipes de cadres et
de direction ; rencontres techniques ou politiques mais surtout humaines qui ont permis de conclure
cette première fusion entre nos deux caisses.
Jacques BERNAT
2