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Michel Lages

devenue à parité avec celle du régime général tout en conservant sa

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gestion .
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Pour certains auteurs en 1990 : « Les syndicalistes agricoles partageront
désormais « la gestion quotidienne de l’agriculture avec l’Administra-
tion », résultat de l’action des jeunes dirigeants agricoles qui « inséreront
définitivement la Sécurité sociale agricole dans un schéma néo-

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corporatiste ; celui-ci fut élaboré entre Michel Debatisse et le gouverne-
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ment Debré dès le printemps 1960 » .
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Ce régime n’est-il pas aussi celui de la démocratie sociale, la légitimité des
administrateurs venant du processus électoral à tous les niveaux ?

Contrairement au régime général les administrateurs centraux sont aussi

élus à la base et sont également administrateurs et souvent présidents
d’une des 35 MSA.

11 Partage des rôles entre l’État et le-syndicalisme des exploitants (syndicalisme uni et sans
réelle concurrence) significatif d’un modèle qualifié par certains auteurs de « néo-
corporatiste » qui ne s'affiche pas comme tel.
12 A. CATRICE-LOREY, F. MANDERSCHEID, « La protection sociale agricole, régime autonome :
l’État, la Sécurité sociale et les particularismes sociaux », Revue française des finances
publiques, 1990, n° 31, p. 9-23.
13 Si ce dernier « désigne les systèmes de relations professionnelles fondés sur des organes
professionnels paritaires à vocation normatives », ce terme s’appliquerait bien au régime
agricole. A. SUPIOT, « Actualité de Durkheim, Notes sur le néo-corporatisme en France », Droit
et Société, Paris, L.G.D.J., 1987, n° 6, p. 175-192. A. SUPIOT, 1987, article cité, p. 180
14 Secrétaire général de la Jeunesse agricole catholique (JAC) en 1956, du Centre National des
Jeunes Agriculteurs (CNJA) de 1958 à 1963, de la Fédération nationale des syndicats
d'exploitants agricoles (FNSEA) en 1966, qu’il préside de 1971 à 1978 ; secrétaire d’État aux
Industries agricoles et alimentaires du gouvernement Barre (oct. 1979, mai 1981).
15 Et pour A. CATRICE-LOREY, F. MANDERSCHEID, article cité, « la MSA s’est insérée comme
partie intégrante d’un corporatisme actif dont le pouvoir de médiation par rapport à la base est
un atout précieux pour l’État ».

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