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Permanences et particularités historiques et sociales

deux organismes dans la rédaction des budgets ce qui entraînera des

critiques syndicales qui taxeront de trop rigoriste cette administration.
Des permanences et continuités au niveau du système, de l’architecture
MSA. Mais aussi des permanences et continuités dans l’action des MSA

(II).

II. PARTICULARITES ET PERMANENCES DE L’ACTION DES MSA

L’action des MSA dans la région Midi-Pyrénées est marquée par deux
facteurs. D’une part, on va avoir des particularités liées à l’environnement
des MSA (A) et, d’autre part, des permanences fonctionnelles, c’est-à-dire

dans l’action (B). Les deux sont intimement liées parce que l’action sociale
dans le monde agricole ne doit jamais en oublier les particularités afin

d’être efficace et de répondre correctement aux besoins.

A. Les particularités de l’environnement des MSA

Ici, on note deux particularités : celle liée aux départements et celle du

monde agricole. La région Midi-Pyrénées est constituée de huit
départements : l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les
Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. C’est une région
comportant deux massifs montagneux, le Massif Central et les Pyrénées.

Ensuite, elle est composée de plaines, vallonées ou non. Cela permet une
grande diversité dans l’élevage et l’agriculture : bovins, ovins,

palmipèdes, cultures du blé, du maïs… La variété des cultures et des
élevages nécessite une pluralité d’aides et d’accompagnements. Les MSA
doivent donc, pour comprendre les difficultés de leurs affiliés, maîtriser la

diversité dans sa globalité du monde agricole.
Le monde agricole maintenant. Celui-ci a nettement évolué depuis les
années 1930 jusqu’à nos jours. Après la Seconde guerre mondiale, on voit

apparaître le machinisme qui a pour but d’aider à la productivité agricole.
Deuxième phénomène, les aides étatiques et européennes visant à
industrialiser l’agriculture dans le but de pouvoir faire en sorte que les

populations européennes ne souffrent plus jamais de la faim. Comme le
rappelle Pierre Rieu dans la première lettre d’information consacrée au

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