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INTERVENTIONS APRES LES EXPOSES DE

MATHIEU PETER ET DE FRANÇOIS MONCASSIN

Le professeur Arséguel demande si les participants souhaitent intervenir.

Jean-Pierre Dilé, président de la MSA Midi-Pyrénées Nord :

Je voudrais évoquer la question du patrimoine des caisses. Dans le Tarn,
dont je suis originaire, les questions immobilières ont été traitées différem-
ment. Le siège tarnais, rue du Ciron, a toujours été celui de la MSA. A

l’origine c’était le lieu des organisations professionnelles agricoles où,
encore gamin, j’accompagnais son père. Les bâtiments de ce site abritaient

la MSA, Groupama, le Crédit agricole, la Chambre d’agriculture et des
structures voisines comme la SAFER. En 1972 la Chambre d’agriculture a
déménagé et, dans les mêmes années, les AMA (Assurances Mutuelles

Agricoles)., ce que l’on appelait « la 1900 » (Groupama aujourd’hui) et le
Crédit agricole. Ce site est donc toujours resté celui de la MSA.

François Moncassin :

J’observe une situation inverse dans le Gers, c’est Groupama qui a gardé

l’immeuble avenue de la Marne et la MSA est partie à la caserne Lannes.
Il pourrait être intéressant de faire une histoire comparative de l’implan-
tation des caisses.

Daniel Gesta, président de la MSA Midi-Pyrénées Sud :

J’ajoute que dans le Gers, à l’origine, le siège accueillait Groupama et la
MSA. Cette dernière a déménagé en 2003 et s’est séparée de Groupama, ce

qui fût la fin des AMA la mutualité agricole telle qu’elle existait dans le
Gers à cette époque.

François Donnay, Directeur général de la MSA du Languedoc :

Le régime agricole s’est construit de façon très empirique, avec des his-

toires de caisses extrêmement hétérogènes en fonction des territoires.
Aujourd’hui est présentée une vision d’un territoire et des MSA de Midi-

Pyrénées. Ailleurs comme dans le Nord-Pas de Calais, par exemple, la
construction a été différente et faite avec les agriculteurs qui étaient plutôt

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