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Les fusions des MSA et la construction de la MSA MPN


               qu'elle  pourrait  laisser  entendre,  provoque  des  réactions  plutôt  négatives

               marquées par l'attachement à l'existence de la MSA au plan départemental et à
               une présence forte sur le terrain».


               Le  choix  de  la  Fédération  de  caisses  est  donc  apparu  le  plus  opportun,  cette
               formule permettant de concilier les tendances contradictoires qui s'expri-
               ment, autorisant une souplesse dans le temps et une réalisation par étapes,

               et facilitant par ailleurs la gestion des opportunités dans le temps.

               Ainsi,  si  l’on  voit bien dans  ces  orientations  la  ferme volonté de  faire
               bouger les lignes à terme, force est de constater que le plan d’action, fin

               1989, n’avait aucun caractère contraignant pour les caisses et qu’il appe-
               lait  à  une  réelle  prudence  dans  la  trajectoire,  pour  tenir  compte  des
               situations locales et des difficultés rencontrées.




               Dans ce contexte, situation des caisses du Tarn et de l’Aveyron


               En allant à l'essentiel, je pourrai résumer ce contexte ainsi :

               - deux caisses avec des coûts de gestion performants, (et même parmi les
               meilleurs pour l’Aveyron), une situation financière saine (réserves impor-
               tantes, résultats annuels régulièrement positifs...), et une qualité de service

               reconnue (qualité de l'accueil, rapidité de versement des prestations, bon
               taux d'encaissement des cotisations, ...) ;
               -  des  agricultures  dynamiques  avec  des  bases  solides,  (importance  de

               l’élevage en Aveyron, agriculture diversifiée dans le Tarn) générant, dans
               le  schéma  de  financement  de  l’époque,  des  assiettes  contributives  très
               cohérentes au regard des besoins liés au fonctionnement ;

               - des populations couvertes représentant un pourcentage important dans
               le département (un tiers en Aveyron, un quart dans le Tarn), et dont l'éro-

               sion, certes réelle, restait assez modérée ;
               - une action sociale très développée au bénéfice des adhérents, différente
               entre  les  deux  départements,  mais  répondant  bien  aux  spécificités  des

               populations couvertes et plaçant la MSA comme un partenaire incontour-
               nable des acteurs locaux ;
               - une présence locale importante, s’appuyant sur un réseau d’élus locaux

               motivés,  fidèles  et  disponibles  agissant  en  lien  étroit  avec  les  agents




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