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Les fusions des MSA et la construction de la MSA MPN


               M. Laur ne cachait pas son plaisir de voir l'Aveyron et le Tarn montrer la

               voie,  mais  je  peux  témoigner,  côté  Aveyron,  qu'il  n'a  pas  dicté  notre
               décision et qu'il nous a laissé les mains libres dans la conduite du projet.


               Nous  avions,  bien  entendu  -  et  j'ai  encore  aujourd'hui  -  un  très  grand
               respect pour M. Laur et une grande écoute pour les idées qu'il portait, et
               celles-ci ont sans doute facilité notre cheminement de pensée.


               Mais,  attentifs  à  l'évolution  de  nos  contraintes  et  charges,  nous  étions
               surtout, responsables Aveyronnais et Tarnais, politiques et administratifs,
               profondément  convaincus  de  la  nécessité  d’évoluer,  à  terme,  vers  un

               renforcement des structures pour faire face aux évolutions techniques et
               économiques clairement prévisibles.

               Nous avons donc, simplement, préféré agir en amont, librement, en pro-

               fitant  de  la  dynamique  et  de  la  complémentarité  de  deux  structures
               existantes « en bonne santé » et choisir nous-mêmes les pistes de notre

               évolution,  plutôt  que  d'attendre  et  de  devoir  agir  plus  tard  sous  la
               contrainte.



               Première étape en Tarn/Aveyron... la création de la Fédération

                     er
               au 1  janvier 1991, avec objectif de fusion à terme 1995/1997.



               Mi-1990, les premiers contacts entre les deux caisses

               Ces contacts ont lieu entre les deux Présidents (J. Bernat pour l’Aveyron,

               et  J-A.  Garrouste  pour  le  Tarn),  et  entre  les  deux  Directeurs  (votre
               serviteur pour l'Aveyron, et G. Lavinal pour le Tarn), d'abord séparément
               dans le cadre des responsabilités respectives leur appartenant, puis, et cela

               très rapidement, en commun.

               Dès  le  départ,  il  nous  est  apparu  nécessaire  d'associer  à  la  réflexion  la
               CCMSA, pour au moins deux raisons :

               -  nous  souhaitions  pleinement  inscrire  notre  démarche  dans  le
               prolongement du projet «la MSA de l'an 2000 » ;

               -  devant  le  caractère  novateur  de  la  démarche  et  l'absence  de  textes
               prévoyant à l'époque le rapprochement, sous une forme ou une autre, de
               deux MSA, nous savions que le soutien de la CCMSA serait indispensable


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