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François Dubeau


                Mais à cette date encore, l’idée n'était pas de contraindre les caisses à agir,

               mais de leur permettre de connaître l'objectif pour conduire elles-mêmes
               leur évolution.




               La fusion avec le Lot

               C'est dans ce contexte qu'en juillet 2003, la MSA du Lot a pris l'initiative

               de solliciter la MSA Tarn/Aveyron pour étudier la faisabilité d'un regrou-
               pement conduisant à une fusion, en souhaitant y associer la MSA de Tarn-
               et-Garonne, ce que cette dernière refusa.


               La démarche n'a donc été conduite qu'entre Tarn/Aveyron et Lot, et s'est
               déroulée dans un climat serein et apaisé, les deux caisses étant résolument
               décidées à s'inscrire dans la stratégie institutionnelle et le vécu de plus de

               10 ans en Tarn/Aveyron facilitant la définition des solutions.

               Ainsi,  il a  très  vite  été décidé de ne pas  créer  de Fédération,  la  fusion

               précédente ayant montré qu'elle pouvait être plutôt un obstacle et qu'elle
               n'était pas nécessaire. La décision fut prise, pour conduire la fusion, de
               créer deux instances : le comité stratégique, composé des deux bureaux
               des conseils d'administration, chargé de mener tous travaux et réflexions

               liés au projet en vue de propositions aux conseils d'administration et le
               comité  de  pilotage,  composé  des  présidents,  présidents  délégués,  vice-

               présidents et directeurs, pour préparer et organiser les travaux.

               Au  plan  politique,  un  accord  est  intervenu  très  vite  sur  l'objectif  de
               construire  une  entreprise  fusionnée  à  présence  départementale  forte,

               s'appuyant sur :
               -  un  mode  de  gouvernance  associant  étroitement  les  représentants  de
               chaque département  (présidents  délégués,  vice-présidents  et  directeurs

               généraux adjoints) ;
               -  un  fonctionnement  des  instances  (commissions,  échelons  locaux...)

               respectant les identités départementales.

               Au plan du fonctionnement administratif, un équilibre dans les fonctions
               communes était rapidement trouvé pour confier au Lot le rôle de maîtrise

               d'ouvrage Agora  et le contrôle interne et de gestion,  sans  toucher à  la
               répartition  des  autres  fonctions  communes  déjà  actées  entre  le  Tarn
               (département fonctionnel et moyens généraux) et l'Aveyron (comptabilité,


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