Page 55 - 4004720_histoire_MSA_MP mq
P. 55
INTERVENTIONS APRES L’EXPOSE DE FRANÇOIS DUBEAU
Philippe Herbelot, Directeur général MSA Midi-Pyrénées Nord :
Après François Dubeau, mon maitre, je voudrais insister sur le particula-
risme des premières fusions. Je le fais d’autant plus librement que j’étais
manager à la caisse de la Sarthe qui a fusionné avec celle de l’Orne. Je
rejoins les propos de François Dubeau : on devait être un peu fou d’autant
que fusionner deux caisses dans deux régions administratives et deux
tutelles différentes, c’était une gageure. Tout était en double et il a fallu
s’organiser.
J’insiste sur un point particulier. Quand les caisses ont pris en main leur
avenir avant qu’il ne soit imposé par un plan national (plus ou moins
compris et accepté), j’étais manager à la caisse Orne-Sarthe qui a fusionné
en 1996. Comme pour les fusions des caisses Tarn-Aveyron puis du Lot,
avant le plan national, c’est une histoire d’hommes et de femmes. Quand
ces fusions ne sont pas imposées, elles marchent très bien quand c’est une
histoire d’hommes qui s’entendent bien. Et on peut avoir les hommes ou
les femmes les plus intelligents du monde, s’ils ne s’entendent pas, ça ne
marchera pas. C’est un partage de valeurs qui est essentiel. Le ciment de
la construction d’hier est encore présent aujourd’hui.
François Dubeau :
J’ajouterai qu’avec le recul je pense avoir eu l’énorme chance d’être dans
des caisses fonctionnant bien, sans problèmes particuliers en matière de
relations sociales ou interpersonnelles. Les élus croyaient au projet,
avaient envie d’avancer et on ne peut le faire quand on est directeur si des
élus freinent et réciproquement. Je n’ai pas connu de mouvement social
pendant ces trois fusions à l’exception de quelques épisodes très mineurs.
Ce qui prouve une communication faite au bon moment et aux bons en-
droits et que les directions avaient la confiance du personnel par rapport
aux objectifs qu’elles se donnaient.
Je voudrais aussi souligner que dans les trois départements (pour l’Avey-
ron, j’en suis certain, pour le Tarn je pense que c’est la même chose, pour
le Lot j’en suis sûr aussi), les divers responsables professionnels agricoles
de la Chambre d’agriculture, de Groupama, du syndicalisme, etc. faisaient
53