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INTERVENTIONS APRES L’EXPOSE DE FRANÇOIS DUBEAU




               Philippe Herbelot, Directeur général MSA Midi-Pyrénées Nord :


               Après François Dubeau, mon maitre, je voudrais insister sur le particula-
               risme des premières fusions. Je le fais d’autant plus librement que j’étais
               manager à la caisse de la Sarthe qui a fusionné avec celle de l’Orne. Je

               rejoins les propos de François Dubeau : on devait être un peu fou d’autant
               que  fusionner  deux  caisses  dans  deux  régions  administratives  et  deux
               tutelles différentes, c’était une gageure. Tout était en double et il a fallu

               s’organiser.

               J’insiste sur un point particulier. Quand les caisses ont pris en main leur
               avenir avant qu’il ne  soit  imposé  par  un  plan  national  (plus ou  moins

               compris et accepté), j’étais manager à la caisse Orne-Sarthe qui a fusionné
               en 1996. Comme pour les fusions des caisses Tarn-Aveyron puis du Lot,
               avant le plan national, c’est une histoire d’hommes et de femmes. Quand

               ces fusions ne sont pas imposées, elles marchent très bien quand c’est une
               histoire d’hommes qui s’entendent bien. Et on peut avoir les hommes ou

               les femmes les plus intelligents du monde, s’ils ne s’entendent pas, ça ne
               marchera pas. C’est un partage de valeurs qui est essentiel. Le ciment de
               la construction d’hier est encore présent aujourd’hui.


               François Dubeau :

               J’ajouterai qu’avec le recul je pense avoir eu l’énorme chance d’être dans
               des caisses fonctionnant bien, sans problèmes particuliers en matière de

               relations  sociales  ou  interpersonnelles.  Les  élus  croyaient  au  projet,
               avaient envie d’avancer et on ne peut le faire quand on est directeur si des
               élus freinent et réciproquement. Je n’ai pas connu de mouvement social

               pendant ces trois fusions à l’exception de quelques épisodes très mineurs.
               Ce qui prouve une communication faite au bon moment et aux bons en-

               droits et que les directions avaient la confiance du personnel par rapport
               aux objectifs qu’elles se donnaient.

               Je voudrais aussi souligner que dans les trois départements (pour l’Avey-

               ron, j’en suis certain, pour le Tarn je pense que c’est la même chose, pour
               le Lot j’en suis sûr aussi), les divers responsables professionnels agricoles
               de la Chambre d’agriculture, de Groupama, du syndicalisme, etc. faisaient


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