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II. LA FEDERATION TARN-AVEYRON, UNE INSTITUTION DE TRANSITION

Jacques Bernat (à gauche) et Jean-André Garrouste (à droite).
Photographie prise lors de l’Assemblée générale constitution de la Fédération Tarn-Aveyron du 13 avril 1991.

Lorsque les caisses du Tarn et de l'Aveyron de progresser pas-à-pas vers la fusion com-
décidèrent de lier leurs destins, en 1990, elles plète. Mais à ce stade, ils ne savaient pas
s'engageaient dans un chemin qui n'avait alors encore quel cheminement ils allaient suivre afin
jamais été débroussaillé. Les textes légaux et de réaliser leur projet. Le choix de la Fédération
réglementaires relatifs à la MSA ne prévoyaient devait permettre un rapprochement progressif,
pas expressément les conditions de fusion des sur le mode des « petits pas ». Quand bien
caisses ni n'encadraient le détail de l'organisa- même cette démarche fut rapidement balayée
tion de pareilles structures. A défaut de pouvoir par la suite, c’est cette conception qui animait
se reposer sur des exemples antérieurs, ce les administrateurs lors de la rédaction des
furent donc les acteurs locaux qui définirent statuts fédéraux.
comment ils allaient fusionner, les échelons
centraux se bornant à valider, a posteriori, leurs L'Assemblée générale constitutive de la Fédé-
choix. Pour mener à bien leurs ambitions, ils ration de la Mutualité sociale agricole du Tarn et
décidèrent de procéder par étapes. Dans un de l'Aveyron, constituée des bureaux des deux
premier temps, ils créèrent une institution MSA, se tint le 13 avril 1991, à 10 heures, au
supplémentaire, une fédération de caisses lieu-dit « Pont de Tanus », dans un restaurant
appelée à jouer le rôle d'employeur unique afin au nom évocateur, « Aux Portes de l'Aveyron ».

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